D’après le site de nouvelles "Malta Independant Online", il s’agirait de quasiment toute sa participation (13% sur les 13.7% que possède l’Italie) ce qui d’après "Electronics Weekly" lui rapporterait environ un milliards de dollars sur les 2 milliards de revenus escomptés par la vente de ces participations diverses.
L’autre grosse opération est la vente des participations de l’état Italien dans le groupe pétrolier ENI.
- Vendre aussi ses participations dans ST, ce qui serait évidemment une catastrophe industrielle et sociale très rapide. En effet seuls les fonds spéculatifs ou bien les "PRIVATE EQUITY" (qui ont l’habitude de faire des reventes par appartement et du LBO) ont les moyens de racheter ces participations.
- Ne rien faire, et alors avec la réduction globale de la part des fonds structurants (ou étatiques), l’emprise de la finance sur ST deviendrait encore plus prégnante. Un scenario de scission entre les différentes activités de ST deviendrait de plus en plus probable
- Ou bien racheter les participations de l’Italie, ce qu’évidement toutes les organisations françaises souhaitent et qui serait enfin un engagement de la France très fort dans le domaine des semi conducteurs, qui est stratégiquement au moins aussi important que le domaine de l’aviation.
Hélas la conjoncture et l’état des finances de l’état français nous laissent assez pessimistes sur cette dernière option.
Quel autre industriel pourrait alors être intéressé par ces participations ?
Peut-être les mêmes candidats qui seraient potentiellement intéressés par les fabs d’IBM (voir l’article IBM abandonnerait ses fabs, quel impact pour ST ?).
A SUIVRE... DE PRES !
UPDATE :
- C’est en fait 10 à 12 M euros que l’état italien compte récupérer.
- A lire dans les échos : Le gouvernement italien lance un plan de privatisations de 12 milliards d’euros.