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La crise du pouvoir d’achat, notamment avec l’envolée des prix de l’alimentaire et des biens de consommation courante, ne sera résolue que par des hausses significatives de salaires dans les secteurs privé comme public. Une meilleure répartition des richesses doit en être le moyen. Une fiscalité plus exigeante pour les plus hauts revenus permettrait également d’avancer vers plus de justice sociale et plus de solidarité en direction des plus fragiles et des plus précaires. Pour l’UNSA, la responsabilité des employeurs et du gouvernement sur ce sujet est immense.
La transformation écologique devient une nécessité vitale. Il faut faire plus, et plus vite. Les politiques et la gouvernance économique en Europe actuellement rediscutées doivent déboucher sur des réorientations. Avec la Confédération Européenne des Syndicats nous demandons à sortir de l’impasse de la rigueur et du poison de l’austérité. Des plans d’investissements colossaux doivent voir le jour pour répondre aux défis du changement climatique et des transitions technologiques.
Salaires, pouvoir d’achat, transformation écologique, égalité femmes-hommes, sont les thèmes de cette rentrée pour l’UNSA. Nous nous retrouvons donc pleinement dans l’appel à la mobilisation de l’intersyndicale pour la journée européenne du 13 octobre. L’UNSA invite ses structures à faire de cette journée un grand rendez-vous d’expression de nos revendications.
Enfin, en cette rentrée l’UNSA s’inquiète de l’influence grandissante de l’extrême droite dans notre pays comme en Europe. Elle constate que des travailleurs se font berner par ces populistes et que certains espèrent même leur arrivée au pouvoir. Comme elle l’a fait à son dernier congrès, l’UNSA continuera à combattre l’extrême droite, et notamment le Rassemblement National. Elle se battra avec ses structures pour l’empêcher d’accéder au pouvoir. Il n’y a pas de fatalité. Avec les démocrates, il nous appartient de ne pas abandonner ce combat. L’UNSA appelle ses membres à convaincre leurs collègues et leurs proches de la nocivité du projet de l’extrême droite. L’extrême droite reste l’ennemie des droits sociaux, de la solidarité universelle, du syndicalisme, et donc des travailleurs.
Laurent Escure, secrétaire général de l’UNSA
Le Bureau national de l’UNSA réuni le 5 juillet 2023 à Bagnolet a adopté la motion suivante :
L’UNSA tient à rappeler sa peine suite à la mort du jeune Nahel et s’associe à l’émotion et au deuil de sa famille et de ses proches.
L’UNSA :
- condamne les violences contre les personnes, les élus et les élues, les travailleurs et travailleuses, les agents publics et agentes publiques, les biens, les commerces et les institutions ;
- réaffirme son attachement à la cohésion sociale et au développement de politiques publiques permettant à tous les jeunes, et plus largement à toutes et tous de se sentir pleinement chez elles et chez eux en France.
L’UNSA se désolidarise du communiqué de presse commun Alliance/UNSA Police et condamne les termes utilisés.
L’UNSA demande à la Fédération Autonome des Syndicats du Ministère de l’Intérieur et à l’UNSA Police :
- de réaffirmer leur attachement aux valeurs fondamentales de la République, à la charte des valeurs de l’UNSA et au combat contre l’extrême droite et ses idées, et plus largement contre tous les extrémismes
- d’affirmer leur autonomie dans leur expression et leur action, et notamment vis à vis du syndicat Alliance.
Le Bureau national de l’UNSA mandate la commission vie syndicale pour vérifier ces engagements demandés.
Celle-ci en rendra compte devant un Bureau national en septembre.
Enfin, l’UNSA réaffirme son attachement au syndicalisme dans tous les corps de métiers.
Elle sera toujours engagée dans la défense de la police républicaine et de l’ensemble des agents et agentes de la fonction publique qui assurent au quotidien la protection des citoyennes et des citoyens.
Laurent Escure, Secrétaire général de l'UNSA
L’UNSA Fonction Publique estime que la justice doit effectuer son travail après la mort de Nahel pour que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce drame qui n’aurait pas dû se produire dans notre pays. Elle constate qu’une information judiciaire pour « homicide volontaire » a été ouverte. Elle a présenté, avec l’UNSA, toutes ses condoléances à sa famille et à ses proches.
La police républicaine et les sapeurs pompiers mobilisés tentent d’assurer la protection des personnes et des biens. L’UNSA Fonction Publique apporte un soutien à tous les agents ciblés par des actes violents comme les tirs de mortiers d’artifice ou à balles réelles. Les atteintes aux élus de la République et à leur famille sont des actes inacceptables.
L’UNSA Fonction Publique soutient tous les agents publics engagés et mobilisés dans cette période de crise en particulier les forces de police et de gendarmerie, les services de secours, les agents territoriaux… Elle se tient également à côté de tous les personnels dont les outils de travail sont fortement dégradés voire détruits. Elle rappelle que les agents publics agissent au service de la population et de l’intérêt général.
Détruire des équipements et des services publics, c’est malheureusement détruire des biens utiles à tous, des biens qui font partie de notre patrimoine commun. Aujourd’hui, de nombreuses installations sont inutilisables avec comme première victime, les populations des quartiers.
Devant les conséquences de ces nuits, avec son union, l’UNSA Fonction Publique appelle à reconsidérer l’ensemble des politiques sociales de notre pays, à mettre au cœur de l’action publique la solidarité, les luttes contre la pauvreté et la lutte contre les discriminations.
L’UNSA Fonction Publique appelle à un retour au calme et à la responsabilité de tous.
Bagnolet le 3 juillet 2023 Luc Farré Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique
Après 6 mois de grèves, d’une mobilisation historique par sa durée et par l’ampleur des manifestations, l’exécutif a décidé d’imposer sa réforme des retraites en empêchant une nouvelle fois les parlementaires de voter.
Ce nouveau déni de démocratie, les nombreux passages en force, malgré le rejet massif de la population laisseront des traces profondes. Hier encore, le conseil de l’Europe s’est interrogé sur l’ingérence significative de l’exécutif suite à l’utilisation en France de l’article 49.3.
Cette réforme, rejetée par toutes les organisations syndicales de salarié.es et de jeunesse a conduit à un niveau de mobilisation jamais égalé, rarement atteint y compris en Europe. Cela aurait dû amener le gouvernement à retirer son projet. L’exécutif sort considérablement affaibli de ce conflit, méprisant la démocratie sociale et les travailleurs, travailleuses et la jeunesse, encore aujourd’hui opposés très largement à cette réforme.
C’est grave et porteur d’interrogations pour l’avenir quant à l’expression que prendra la colère sociale. L’intersyndicale et les manifestant.es n’ont pas réussi à faire reculer le gouvernement sur le passage de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans, mais nous ne tournons pas la page.
Cette réforme inutile, injuste et brutale maltraite les travailleurs, travailleuses du privé comme du public et la jeunesse en leur imposant 2 ans de travail supplémentaires. Or dans des entreprises qui ne veulent plus des seniors, un des vrais enjeux aurait dû être et reste leur maintien dans l’emploi auquel cette réforme n’apporte, au contraire, pas de réponse.
Les organisations syndicales avaient pourtant toutes fait des propositions qui ont été écartées par le gouvernement.
L’expérience des 10 mois passés a démontré que l’unité des organisations syndicales professionnelles et de jeunesses sur des revendications communes permettait de construire le rapport de force.
Comme l’intersyndicale l’a fait sur le dossier des retraites en se concentrant sur ce qui la rassemble, elle va travailler, dès maintenant, à dégager des revendications communes sur chacun des sujets suivant : les salaires et les pensions, les conditions de travail, la santé au travail, la démocratie sociale, l’égalité femmes-hommes, l’environnement et la conditionnalité des aides publiques aux entreprises.
Sur ces thèmes, nous voulons obtenir des avancées importantes, notamment lors des futures négociations.
La future négociation sur les retraites complémentaires Agirc Arrco prévue à l’automne, tout comme celle de l’assurance chômage, seront des enjeux très importants dans lesquelles nos organisations pèseront de tout leur poids.
Pour tous les travailleur.euses, les étudiant.es et les lycéen.nes que nous représentons, qui nous ont fait confiance, pour toutes celles et ceux qui ont manifesté, parfois pour la première fois et pour toutes celles et ceux qui ont rejoint les rangs syndicaux pour participer à ce combat, nous adressons un message collectif : nous continuerons à contester cette réforme des retraites et à nous battre pour la justice sociale.
L’intersyndicale que nous avons construite depuis juillet 2022 est une force.
Elle a déjà démontré sa capacité à agir ensemble par ses revendications et par la mobilisation quand cela s’est avéré nécessaire. Cette force saura se mobiliser dans les mois qui viennent pour revendiquer le progrès social et pour affronter les politiques de régression sociale au niveau national, y compris dans le cadre d’une manifestation européenne.
D’ici là, nous appelons partout les salarié.es avec leurs organisations syndicales, à revendiquer, à négocier et se mobiliser pour gagner des augmentations de salaire.
L’intersyndicale continuera de se réunir, dès la rentrée.
L’UNSA Fonction Publique prend acte des mesures annoncées par Stanislas Guérini, ministre de la Fonction Publique mais ne peut s’en satisfaire.
Si ce sont bien des mesures d’urgence, elles ne peuvent pas être les seules réponses salariales pour 2023 et 2024.
Après le conflit sur les retraites, l’UNSA Fonction Publique avait demandé au ministre des mesures d’urgence sur le pouvoir d’achat des agents publics.
Avec 1,5 % d’augmentation de la valeur du point d’indice au 1er juillet 2023, le gouvernement ne couvre pas l’inflation (5,1 % sur un an).
Avec 5 points d’indice qui représentent 24,61 €, le gouvernement fait le choix d’une mesure identique pour tous les agents. Mais parce qu’elle ne sera effective que le 1er janvier 2024, l’UNSA estime d’ores-et-déjà qu’elle ne pourra ni être un solde de tout compte pour 2023 ni être la seule augmentation de l’année 2024 !
Le gouvernement répond à la demande de l’UNSA Fonction Publique d’une réévaluation en urgence des bas de grilles de rémunération des agents des catégories C et B afin de garantir les évolutions et les progressions de carrières de ces agents et répondre à l’aplatissement des grilles consécutives aux hausses du minimum de traitement liées à l’augmentation du SMIC.
La prime « one shot », proche de la « prime macron » des salariés du privé, annoncée lors de cet échange, ne concernera pas tous les agents. Elle permettra un léger coup de pouce pour la moitié des agents de l’Etat et de l’hospitalière, ceux dont le salaire est inférieur à 3 250 €.
L’UNSA demande à tous les employeurs territoriaux de prendre les délibérations permettant de la verser à tous leurs agents concernés.
L’UNSA rappelle qu’elle préfère nettement des hausses de salaires exprimées en points d’indice. En effet, c’est bien le salaire de base qui doit être revalorisé pour reconnaitre l’activité et pour les fins de carrière, c’est bien l’indice de traitement qui définit le montant de la pension de retraite.
L’UNSA Fonction Publique estime que l’ensemble de ces annonces ne peut être qu’une première série de réponses pour 2023. Elle demande une nouvelle conférence salariale.
De plus, l’UNSA Fonction Publique demande l’ouverture rapide du chantier sur les rémunérations et les carrières afin de pouvoir redonner des perspectives à tous les agents publics et retrouver une part de l’attractivité à la fonction publique.
Investir dans la fonction publique, c’est investir pour l’avenir du pays.
Luc Farré
Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique
Bagnolet, le 12 juin 2023
L’UNSA Fonction Publique a répondu à l’invitation du ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, Stanislas Guérini, mardi 23 mai.
L’UNSA Fonction Publique a réitéré son opposition à la réforme des retraites.
Elle appelle tous les agents publics à poursuivre la mobilisation contre cette réforme le 6 juin.
Le gouvernement ne peut pas ignorer le message des agents publics, mobilisés massivement pour défendre l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans.
Le gouvernement a l’obligation d’agir pour le pouvoir d’achat des 5,5 millions d’agents publics dont il a, avec les employeurs publics, la responsabilité.
L’UNSA Fonction Publique a exigé une hausse immédiate et significative de la valeur du point d’indice qui permette de compenser l’inflation et une ouverture de négociations sur la rémunération des fonctionnaires et des contractuels.
Les autres éléments de la rémunération, comme les régimes indemnitaires, doivent également être revalorisés. De plus, les frais de mission, les prestations d’action sociale, les forfaits… doivent aussi être actualisés.
Chaque jour démontre l’urgente nécessité que tous les agents publics soient couverts par un bon régime de prévoyance.
Pour l’UNSA Fonction publique, le dossier PSC prévoyance ne peut plus attendre et doit aboutir avant l’été.
Le ministre a laissé entrevoir de possibles améliorations salariales pour les agents publics.
Elles seraient présentées et discutées lors d’une ou plusieurs multilatérales mi-juin.
Il assure, par ailleurs, vouloir aboutir sur la prévoyance mi-juillet.
Pour l’UNSA Fonction Publique, la concrétisation de ces engagements sera déterminante.
Luc Farré – Secrétaire Général de l’UNSA Fonction Publique
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